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Paramoteur

Le paramoteur est un aéronef de la catégorie des U.L.M (Ultra Léger Motorisé). Il est composé d'une voile de parapente, et d'un moteur léger intégré à une cage de protection portée sur le dos du pilote. Une hélice offre la poussée nécessaire.

Le décollage se fait à pied ou assis sur un chariot équipé de roues ou de skis. Il existe des paramoteurs à une ou à deux places.


 Technique

L'appareil ne requiert que très peu d'espace pour le décollage et l'atterrissage. En fonction de la vitesse des vents, il aura éventuellement besoin d'un seul pas à quelques mètres pour le décollage. Il n'est pas rare que les atterrissages s'effectuent simplement en posant les pieds au sol. Les atterrissages s'effectuent d'ailleurs généralement moteur coupé.

 

En plus de permettre le décollage à partir du sol plat, et donc d'éviter d'avoir à décoller d'une montagne, la présence du moteur permet également de bénéficier d'une puissance de poussée "sur demande" qui n'est pas disponible en parapente.

 

L'appareil est facile à manier, et il peut effectuer un virage de faible rayon. Sa vitesse de déplacement par rapport au sol est d'environ 40 km/h, à laquelle on ajoute ou on soustrait la vitesse du vent.


Securité

Plusieurs facteurs font du paramoteur un aéronef parmi les plus sûrs.

 

  • Contrairement au parachute, si la voile ne se déploie pas, le pilote et son appareil restent au sol.
  • La position du pilote accroché sous la voilure augmente la stabilité de l'ensemble. Si un pilote lâche toutes les commandes, l'appareil se redressera automatiquement pour reprendre sa position naturelle.
  • En vol, un arrêt volontaire ou non du moteur a pour effet de transformer le paramoteur en simple parapente. Si le pilote a pris soin de toujours évoluer à portée d'une zone d'atterrissage sécurisée, les pannes entraînent alors rarement de conséquence fâcheuse.

 

Des différentes disciplines de vol motorisé, le paramoteur est parmi l'une de celles qui connaissent le moins d'accidents graves


Reglementation

Les paramoteurs sont considérés, en France, comme des ULM (Ultra Léger Motorisé)

 

Contrairement au parapente, le brevet de pilote est obligatoire. Il est délivré, pour la partie théorique, par le district aéronautique et pour la partie pratique, par un instructeur qualifié et enregistré auprès du district aéronautique.

 

L'examen de la Direction Générale de l'Aviation Civile consiste en un questionnaire de 40 questions, portant sur l'aérologie, les facteurs physiologiques, le matériel, la navigation et la réglementation (questions communes au Brevet Base Pilote privé avion). 30 bonnes réponses minimum sont exigées.

 

Après avoir acheté votre matériel, il faudra l'identifier auprès du district aéronautique. En France la voile de paramoteur doit être immatriculée.